mardi 21 octobre 2008

Vengeance

par Andrée, 26 ans, Rennes

J’étais arrivée le matin à Saint-Malo un des lieux les plus touristique de la Bretagne où je passe mes vacances. Cette année j’avais une autre raison précise d’être là.
Je tenais à me venger d’une vacherie dont j’avais été victime de la part d’une femme de chambre de l’hôtel dans lequel je séjourne toujours quand je suis à Saint﷓Malo. Elle s’appelle Ariane et l’an passé elle m’avait littéralement subjuguée. Vingt ans, des yeux langoureux aux reflets myosotis, une chevelure d’une blondeur de blé mûr, nattée comme une fille sage, elle possédait un corps parfait. C’est elle et non moi qui a fait des avances dès le premier matin où elle m’a apporté le petit déjeuner. J’étais sous le douche et ne l’avais entendu ni frapper, ni entrer et j’ai sursauté lorsque la porte de la cabine s’est écartée et que le ravissant visage de la fille est apparu.
· Bonjour, Madame, je m’excuse de vous déranger mais j’ai frappé et vous n’avez pas dû entendre. J’ai déposé le plateau sur la table.

Son regard malicieux détaillait ma nudité de la tête aux pieds. 3’ai demandé comment elle s’appelait:
· Ariane. Et je suis à votre service pour tout ce que vous désirez.

De malicieux, son regard virait au provocant et je n’avais pas besoin d’un dessin pour comprendre l’invite;
· Si tu es libre cinq minutes, viens avec moi sous la douche, tu me savonneras le dos.

Cinq minutes sous la douche et un quart d’une sur le lit, nous unirent pour de tendres caresses et nous les avons renouvelées plusieurs fois par jour et par nuit tout le temps que durent mes vacances. Elle était si experte dans le charnel que je n’ai pas cherché ailleurs pour calmer mes besoins sexuels, alors qu’au cours des vacances précédentes deux ou trois amants m’étaient nécessaires.
La vilenie de la fille s’est manifestée la dernière nuit avant mon départ de Saint﷓Malo. Comme chaque soir elle m’avait rejointe vers 9 heures et avait apporté une bouteille de champagne et deux verres. Nous avons bu à l’espoir de nous revoir bientôt et nos étreintes cette nuit là me semblèrent sublimes.
Mon éveil tard dans la matinée me hissait dans un état nébuleux au contraire des autres matins où j’étais fraîche et dispose. J’aurais mis sur le compte du champagne les brumes qui obscurcissaient mon cerveau si une anomalie n’avait retenu mon attention.
Mon vagin me brûlait comme s’il avait été laminé par une verge noueuse ou un godemichet garni d’excroissances racleuses comme celui que l’une de mes amies, h plus grande salope que j’ai connue, m’avait fait expérimenter.
Ce n’était rien à côté de ce que j’allais découvrir en me mettant à califourchon sur le bidet pour procéder à ma toilette. Il s’écoulait de mon vagin une matière épaisse et visqueuse d’une teinte indéfinissable et d’une abondance qui me parut énorme. Instinctivement et mue par mon professionnalisme d’employée de laboratoire, j’ai fermé h bonde d’évacuation du bidet et avec mes doigts ai aidé mon vagin à bien se vider. Puis à l’aide d’un morceau de carton, j’ai transvasé cette matière gluante dans une bouteille vide d’eau minérale. En prévision de prélèvements qu’allais faire effectuer au labo, je m’abstint de faire ma toilette intime.
Inutile de dire l’angoisse dans laquelle j’étais lors de mon retour à Rennes. Qu’elle sale maladie avais je récoltée? Car je ne voyais pas autre chose qu’une maladie vénérienne qui ait pu provoquer cette production dégoûtante.
Mais laquelle ?
Le jour même, l’ami discret chef du laboratoire à qui j’avais confié le flacon et mon vagin pour en analyser le contenu avait un sourire aux lèvres en m’apportant le résultat. Inattendu et ahurissant même négatif.
· Et bien, ta chatte a dû passer une magnifique soirée. Tu as fait l’aa??????? chatte de fond en comble et les lèvres et le clitoris plus sensibles vont en prendre leur part. La démangeaison qu’elle va ressentir ira au﷓delà du supportable et la presque gueuler. Ca durera plusieurs jours et il n’existe aucun adoucissant. Même un médecin spécialiste se perdra en conjectures sur l’origine de ce mal. Crois﷓moi elle en aura pour six mois avant de se faire baiser sans douleur.

Une heure après, j’avais embarqué mes bagages dans ma voiture, payé h note d’hôtel et je roulais vers les Châteaux de h Loire que j’allais visiter pour continuer mes vacances.

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