mardi 21 octobre 2008

TU SOUFFRES, JE T’AIME!

par Pamplemousse, 25 ans.

Je reviens de l’hôpital.
Je suis entre sans bruit dans sa chambre après un très discret toc toc sur la porte, car elle aurait pu dormir. Non, elle est réveillée, me reconnaît et pousse un soupir de surprise et de plaisir. Son visage est détendu, et pourtant elle souffre, beaucoup même. Elle souffle car elle vient d’être opérée. C’est une intervention importante qui a dure presque de trois heures. I1 y a moins d’une heure, elle était en salle de réveil. Heureusement tout s’est bien passe! Un goutte a goutte immobilise sa main gauche; un drain pend du cote droit.
Je prends sa main libre, l’enveloppe dans la mienne. Pendant une heure, je la tiens, la presse avec le plus de douceur dont je suis capable, la couvre ainsi que son bras de mille baisers doux, tendres, chauds et aimants. Puis mes lèvres rejoignent les siennes, douces et magnifiquement ourlées, son front, son menton, ses joues, la partie accessible de son cou qu’elle m’offre en tournant lentement la fête. Une multitude de baisers, de frôlements plutôt, accompagnes de mots d’amour a peine audibles auxquels elle répond a voix basse
Je suis le plus léger possible. Je ne suis la que pour assister son réveil, le rendre un peu plus doux, lui dire que je suis avec elle, qu’elle est bien vivante, douloureuse sans doute mais pour un temps seulement. Mes paroles sont paroles de tendresse et d’amour. Elles prolongent mes baisers. Je suis debout, plie en deux au dessus d’elle, mais je ne sens aucune fatigue. Je suis tout a la joie d’être la et de la trouver dans cet état. Ca pourrait être une nuit d’amour, n’était-ce cette douleur permanente qui l’étreint. Elle se laisse faire, faible mais consentante, et son visage rayonne. Je soulève un coin de drap. J’aperçois le sein gauche qui dépasse de la chemise d’hôpital en toile blanche. Pauvre petit sein affaisse, dégonflé; je le dégage, lui dépose un baiser, puis parcours toute l’épaule.
A l’autre maintenant, pour qu’il ne soit pas jaloux! Les pointes s’émeuvent, se redressent. J’aperçois au bas du thorax entoure d’un large pansement, la tache noire de son sexe qu’on a à peine rase. Ses genoux sont relevés, joints, en une position qui doit être un peu moins inconfortable.
Assis a sa droite, je glisse ma main sous les draps non bordes, la pose sur sa cuisse que je caresse doucement, lentement. Mes doigts descendent atteignent sous les fesses les poils très fournis, largement exposes dans cette attitude. En douceur j’investis la fente, du haut en bas, que je trouve toute humide, toute chaude, toute onctueuse. J’atteins le bouton, le prends entre mes doigts, et pendant plusieurs minutes, nous restons ainsi sans bouger dans une communion très douce, déranges finalement par une infirmière qui entre sans frapper et sans bruit... Qu’a﷓t﷓elle vu ou devine?
Apres son départ, ma main se réinstalle, bien plus coquine cette fois, car elle se permet de fouiller, de pénétrer cette onctuosité. Un doigt d’abord, puis deux, puis trots s’enfoncent lentement, délicatement. Son ventre s’émeut, bouge, vient au﷓devant des intrus. Le plaisir monte, se superpose a la douleur et la dépasse un moment. Mais il faut être sage, s’arrêter, surtout ne pas jouir. Ce serait terrible avec cette large coupure fraîchement suturée.
D’ailleurs, je vais devoir partir Ma bouche revient aux jumeaux qu’elle baise, suce, excite ; les tétons se déploient, durcissent, gonflent, bandent; sa main se faufile sous mon pull, vient chercher mes seins et me rend tout le bien que je lui procure. Nos souffles s’unissent et s’accélèrent. Sa main descend, arrive au niveau de mon sexe qu’elle palpe, se saisit des couilles qu’elle pétrit. J’ouvre mon pantalon pour lui faciliter la tache, puis me relève et tends a sa bouche le gland pour qu’elle s’en empare et le baise.
Voilà, c’est assez; un dernier baiser emmêle nos langues dans une communion d’amour. Repose﷓toi mon amour, et guéris vite!

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