par Laurence - 25 ans Perpignan
Je viens de découvrir votre revue qui m’a séduite car elle au moins est honnête et complète.
En effet, contrairement à ses sœurs qui elles vous offrent deux tiers de pub pour un petit tiers de lettres SM. La votre au moins tient ses promesses.
Bien, j’en viens au sujet de ma lettre. Nous nous sommes mariés en 69; des mecs, j’en avais eu une collection sur le ventre avant de choisir Serge qui, je le croyais, serait l’homme de ma vie après que les autres n’aient été que les hommes de mon lit.
En apparence, c’était le macho, le mec à la redresse comme disaient nos grands parents, jouisseur et hâbleur qui avant de me connaître avait lui aussi collectionné les aventures.
Moi qui recherchais un homme, un vrai, il me parut l’époux idéal. Oui mais... Il y a toujours un mais quelque part cet imbécile est tombé fou amoureux de moi, je n’étais plus sa nana, il ne vit plus en moi la femelle de qui on peut tout exiger, je suis devenue sa poupée d’amour, celle que l’on choie, dorlote, sollicite au lieu de violer.
Et notre lune de miel qui avait si bien commencé, avec des étreintes infernales au cours de nuits blanches me faisant me retrouver totalement anéantie de luxure au petit matin, est devenue la vraie lune de miel; il ne me sautait plus, il ne me baisait pas, il me faisait l’amour, et ça, je n’en voulais plus, pour les mignardises, merci, j’avais donné.
Un soir après une étreinte, il m’a accompagnée à la salle de bains pour lui aussi faire sa toilette, il venait de me sodomiser et n’était plus très net...
Soudain j’ai réa1isé que nous devenions des bourgeois de la baise, je lui ai alors demandé de me pisser dessus, ou encore s’il préférait, de me pisser dans le cul pour un lavement spécial.
Je pensais qu’il allait sauter sur l’occase, au lieu de ça il a pris une mine horrifiée, disant qu’il me respectait trop pour faire avec moi ce qu’il faisait avec ses précédentes maîtresses.
Le con ! Il n’avait rien compris.
Ca n’a pas tardé j’ai retrouvé un ancien pote à moi qui était un peu à l’image du mec que je désirais ; je me suis redonnée à lui et offerte aux tartes dans la figure qu’il me donnait quand je ne lui suçais pas la bite comme il voulait; les gifles sont devenues plus fréquentes à chacune de nos rencontres,, puis ça a été à poings fermés et enfin à coups de cravaches que cet homme, ce vrai, m’a caressée.
Un beau jour que mon mari est revenu à l’improviste, il m’a trouvée poignets et mains liés au radiateur, à poil, le dos strié de coups de cravaches que mon amant en sueur était en train de m’administrer à la volée. Il a poussé un cri de gonzesse et est tombé dans les pommes au lieu de se joindre à la fête. C’est vrai quoi être en but à deux mecs, un qui vous dérouille, l’autre qui vous baise ou se fait sucer, avouez qu’il y a de quoi faire flasher une garce, non ?...
Bon voilà, je crois avoir tout dit. Vous ne serez pas surpris si je vous dis que j’ai largué le mari gâteau pour rester avec l’amant moutarde ? Le mari, le cocu a eu beau chialer, supplier, rien n’y a fait; je l’ai envoyé sur les roses, puisqu’il était trop bon, qu’il reste con.
Moi, qui voulais un homme, un vrai de vrai, je l’avais trouvé; je n’allais pas m’emmerder avec une gonzesse, non mais?...
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